Elinah "La Muse".

Messages : 7 Date d'inscription : 29/11/2009

Elinah

Nom complet : Elinah /
Race : Humaine
Age : Vingt-cinq années
Alignement : Neutre
Spécification : Artiste avec une vague connaissance de la magie.

Traits de caractère visible :
Assez lunatique : tantôt réfléchie, tantôt impulsive. Mais restant neutre dans les conflits. Calme, bonne vivante. Une fierté un peu trop élevée, cependant. Un grand sens de l'humour.

Description Physique :
Jeune femme plutôt fine et svelte, se déplaçant avec grâce et légèreté. Une chevelure brune et courte encadre son visage fin, mis en valeur par ses yeux verts, et une bouche bien dessinée. Sa peau est légèrement tannée. Ses vêtements sont généralement de bonne facture.

***

***

Quelque part, dans une villa.

« Réveillez-vous jeune fille ! Il est arrivé, c’est votre hui ! »

Elle se dissimula rapidement sous l’édredon encore en place, échappant aux rayons de lumière que la vieille femme faisait entrer, en ouvrant les rideaux.

« Ha ! Pas de cela en ce jour, il nous faut faire vite ! »Gronda la « vieille » Odette.
Elle avait toujours eu cette réaction alors que sa nourrice entrait dans sa chambre afin de la réveiller, car le réveil était sans doute le moment le plus difficile de la journée pour elle. Ce n’était pas tant le fait de se réveiller tôt qu’il l’ennuyait, mais plus la journée qui s’annonçait, aussi semblable que la veille, et aussi pâle que celle du lendemain. Elle retira finalement son visage de sous les draps et affronta le regard faussement méchant de la femme aux cheveux grisonnants.

« Oh mais Odette … Je n’ai pas envie ! C’est arrivé trop tôt !
- Pas de sottises de ce genre, demoiselle. Vous avez été éduquée pour que ce jour arrive. »
Et elle coupa court a toute discussion, invitant la jeune fille dans le demi pressoir en bois, qui servait de bain. Cette dernière ne se fit pas désirer d’avantage, après avoir retirée sa robe de nuit, elle se glissa doucement dans le bac d’eau tiède.
Elinah savait que son père l’avait promis en mariage des années plus tôt et qu’en l’unissant au fils du baron, il s’assurait des avantages indéniables, une dot peu élevée. Son père était un marchand, tout bourgeois qu’il était, il affectait à plus de richesses. Son épouse était issue de la noblesse. Elle avait épousée ce gentilhomme par amour, perdant ainsi le prestige de son rang. Elle avait souhaitée une éducation correcte pour son unique fille, afin qu’elle fasse honneur a son mari, tout en pouvant se permettre de choisir ce mari dans la noblesse, retirant ainsi la jeune fille de ce milieu. Elinah avait appris à lire, comme à écrire, ce qui faisait d’elle une jeune fille instruite, mais en plus de ceci, elle apprit à broder, et avait apprit le solfège après d’un vielle homme, elle avait un véritablement don pour jouer de la harpe.
« Ouh ! C’est glacé ! »lança la jeune femme en s’aspergeant les épaules d’eau. Puis, sur un air doux, elle découvrit sa voix chaude et sirupeuse, envoûtant les oreilles de la nourrice déjà conquise.
« Eli … Ma petite Eli ! » Et Elinah sourit, sachant que ainsi la vieille femme lui pardonnerait tous les pêchés du monde. Elle sortit du bain, s’empressa de s’enrouler dans le drap chaud, afin d’essuyer son frêle corps. La nourrice l’aida ensuite à enfiler et accrocher jupons, corset, robe et dentelles, puis dressa finalement sa chevelure brune et dense. La vieille femme se recula, pour poser son regard sur la jeune fille comme pour contemplait son œuvre.
« Ma fille … Votre mère va être ravie. Vous étés splendide... Oh que c’est dur … Que vous partiez déjà … Si petite encore !
-Odette, quinze printemps, c’est plus qu’assez pour se marier ! »
La vieille femme serra doucement la demoiselle, en faisant attention a ne pas froisser sa toilette.

Puis Elinah se dirigea vers l’escalier, c’est d’une démarche gracieuse qu’elle entreprit de les descendre, afin d’aller a la rencontre de son futur mari. Elle posa son pied sur la marche du dessous, laissant son esprit vagabonder. Elle pensa soudainement au jour où elle était parvenue à soigner la main du chef des cuisines alors qu’il s’était blessé avec un couteau : il lui avait suffit de le regarder pour qu’il arrête de paniquer, mieux encore, elle était parvenue à soigner la plaie, en refermant les chairs rien qu’en posant sa main sur la plaie. Ce même jour, son père avait tenu à ce qu’un magicien l’examine, ce dernier avait abordé des thèmes comme celui de la Toile magique, et le fait qu’elle arrivait à la manipuler partiellement grâce au pouvoir qui sommeillait en elle. Il lui avait alors intimement demandé de cacher cela à son futur mari, afin que le contrat tienne toujours.
Elle descendit d’une marche à nouveau, tout en repensant à certains passages marquants de son enfance paisible. Elle regretterait sans aucun doute les histoires qu’on lui racontait le soir, où de fiers chevaliers venaient conquérir le cœur de grandes Dames, tandis que d’autres se battaient pour des causes justes. Elle aimait tellement imaginer ces scènes. Il arrivait quelques fois, qu’elle se mette elle-même en scène dans la peau d’une aventurière sans peur. Elle prit goût au théâtre et aux personnages dont on pouvait voler l’identité rien qu’un instant et s’approprier leurs aventures. C’est ainsi qu’elle avait écris sa première chanson, une ballade où elle imagina une belle aventure. Elle comblait son temps, avec l’écriture et son instrument, parfois tenté, en cachette, d’utiliser sa magie pour donner un effet féerique à sa musique, au détriment de la volonté de son père. Un jour elle trouva un livre dans l’immense bibliothèque de la villa, parlant de magie, d’écrivant chaque un des sortilèges. Elle apprit chaque pages minutieusement.
Elle arriva en bas de l’escalier, leva son regard émeraude sur l’individu avec qui elle aurait à partager sa vie. Il était relativement grand, du moins, beaucoup plus qu’elle, sa carrure était assez impressionnante. Ses cheveux étaient d’un noir de jais, tout comme son regard, dur et distant. A regarder ses vêtements elle comprit ce dont lui parlait sa mère, de ce monde différent et complexe qu’est celui de l’aristocratie.

Après cette rencontre suivit le mariage, mais aussi son déménagement au château. On lui avait accordé des appartements réduits, mais coquets, car elle n’était que la seconde femme du baron. La première était décédée quelques mois plutôt atteinte d’une maladie, elle n’avait eu le temps de donner un héritier. Il y avait cependant une jeune fille, pratiquement du même âge qu’elle, aux yeux aussi noirs que ceux de son père, qui faisait déjà preuve d’un grand orgueil. Elinah se devait de donner un héritier au baron, c’est pour cette raison qu’il ne lui laissait aucun répit, chaque nuit il venait dans sa couche. Cependant, elle était libre le reste de son temps, c’est pourquoi elle le passait à jouer de la harpe, elle écrivait chaque jours de nouvelle ballade, d’écrivant toute ses pensées. Elle oubliait tout grâce au son de sa harpe. Elle aimait les notes qu’elle pouvait en tirer, elle parvint ainsi à apaiser son époux en lui jouant quelques airs. Elle savait que c’était son don qui lui permettait de réellement rendre le sourire à cet homme, mais n’abordait jamais le sujet avec lui. D’ailleurs, elle n’avait pas souvent l’occasion de lui parler, car il était vassal du seigneur, il partait guerroyer quand ce dernier le lui demandait. C’est peut être pour cette raison qu’il lui permit de suivre une instruction plus poussée dans l’utilisation de l’épée, mais Elinah continuer en cachette à apprendre la magie pour pouvoir se défendre, n’étant pas doué au maniement de l’épée.
Elle tomba enceinte quelques mois après l’union, au grand plaisir du Baron qui commençait visiblement à s’impatienter, jusqu’avoir des doutes sur les capacités de sa jeune épouse. Il déserta sa couche pendant six mois, jusqu’à ce qu’Elinah fasse une fausse-couche, elle mit au monde un garçon mort-né. Elle avait joué un air à la harpe, cette nuit là. Autant par bonheur d’avoir survécu a cet accouchement, autant par tristesse d’avoir failli, et perdu l’enfant.

Elle n’eue pas le temps d’en attendre un autre, car son mari fut tué sur un champ de bataille, une bataille épique contre un ennemi ou plutôt monstre nommé Ekimus. Elle ne put participer à l’enterrement, elle ne sut jamais pourquoi elle avait versé ses larmes et ne ressentit aucun sentiment de vengeance. Elle joua simplement une mélodie à la harpe qu’elle nomma « Requiem à l’amour ». N’ayant pus donner d’héritier, c’est à la fille du baron que revint le titre, et plus précisément a son mari. Sans titre que celui de veuve du baron, elle préféra déserter les terres avec son sac, sa harpe et quelques vêtements. Voulant enfin vivre son aventure a elle.

Elle rencontra une troupe d’artiste au cours de sa fuite, qui accepta de la prendre avec eux, en échange de la moitié de l’argent lui restant. C’est auprès d’eux qu’elle apprit à danser, tout comme des chansons plus populaires, et le dialecte de différentes régions. Un soir, alors que les roulottes étaient arrêtées et que le feu illuminait le visage de chaque individu de la troupe regroupé autour de lui, Elinah laissa échapper ses souvenirs quant à ses légères pratiques de la magie. Le chef de la troupe aussi appelé "Chanceux" l'emmena plus loin, afin d'approfondir ces souvenirs, lui intima le lien étroit de certains artistes avec la magie, alors qu'ils se mettaient à chanter ou à jouer, arrivaient ainsi à l'associer à la magie pour amplifier le charme et hypnotiser les gens, ou même à donner une illustration a la mélodie avec des illusions, si leur pratique était plus poussée. Dans son passé, il lui était arrivé d'encourager et de soigner des aventuriers dans leur quêtes, alors qu'il les suivait pour conter leurs exploits. Il n'en avait pas souvent fait l'usage depuis, mais il enseigna à la jeune femme comment à travers sa voix, il lui était possible volontairement de lancer un sort. Ainsi, elle perfectionnait sa pratique de la magie et sa maitrise de la Toile magique avec le troubadour, quand ils n'étaient pas en représentation.
Elle prit gout a cette vie, a cette liberté, elle décida de ne plus s’attacher a une terre particulière, mais au contraire de les parcourir afin d’en garder le meilleur.
Elle vendit ses robes pour des tenues plus populaires, mais se laissait parfois acquérir du satin, ou du velours, par goût de ces étoffes riches, pour affirmer le personnage qu’elle était devenue. Elle quitta la troupe l’année de ses vingt deux ans et préféra trouver les sujets de chants elle-même, soit la ou il y en avait, c’est pourquoi elle accompagnait voyageurs, ou marchands afin de découvrir les richesses de chaque lieu, pour pouvoir les immortaliser dans ses chansons.
C’est ainsi que lorsqu’elle jouait une mélodie joyeuse, assise dans la charrette d’un vendeur de bétail. Qu’elle se retrouva dans la contrée riche d’Aden… Voulant alors découvrir ce lieu qui semblait magnifique.

***

L'espoir d'une nuit.

Allongée, dans la nuit,
J’ai beaucoup réfléchie…
J’ai cherché le bien-être
Tout au fond de mon être…

Je me suis demandée,
Pourquoi je me sentais déprimée…
Et là, dans l’écran de mes pensées,
J’ai compris ce qu’était ma destinée.

Mon but est de devenir moi-même,
De réussir à ce que je m’aime,
De réussir à vivre,
Et ne plus vouloir fuir…

Car, comment rendre heureux,
S’il on est malheureux ?

La réponse est la volonté,
L’envie de vouloir aimer,
Le besoin de se montrer,
Le besoin de s’aimer…

A ce jour, je veux prendre ma vie,
Et vivre comme j’en ai envie…
Prendre du temps pour moi,
Prendre soin de moi…

E.

Messages : 7 Date d'inscription : 29/11/2009

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Ce désert...

Aucune ombre se dessine
Dans ce paysage creux
Les angoisses hallucinent
Dans un monde ténébreux

Quand un rayon illumine
L’horizon paraît douteux
Sous la chaleur qui s’obstine
Telle un mirage outrageux

Et le désert assassine
Les esprits aventureux
Perdus entre les collines
Et les conflits sablonneux

E.

***

Messages : 7 Date d'inscription : 29/11/2009

Elinah était assise devant sa petite table qui lui servait de bureau, il faisait noir dans la pièce seul une bougie vennait abattre les ténèbres. Elle pris l'air déterminer un parchemin, puis sa plûmes imbiber d'encre avant de commencer a passer d'un geste énergique sa plume sur le parchemin. Elle regarda par moment par la fenêtre de sa chambre, laissant voyager son regard dans la constellation visible au dehors. Elle semblait aspirer son inspiration dans celle ci. Les heures passèrent doucement au fil que les lignes s'accumuler sur le parchemin. Un pétale de rose tomba sur son parchemin, libérant Elinah de sa frénésie créatrice. Elle prit une enveloppe et plia le parchemin. Résignée a honorer sa promesse.

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Fantôme des pensées.
{Pour Sethal}

Dans les étoiles et dans les flammes,
Il y a ce sentiment si infâme,
Cette émotion qu’on cache au plus profond,
Où notre être n’en soit qu’une infime illusion.

C’est tel un fantôme, qui hante mes pensées,
Défiant ma logiques et toute mes idées,
Que je voie cette idylle, mes défense tomber,
Éclore en mon âme et la faire vibrer.

Mais faut-il à tout coup lutter avec ferveur ?
Ignorer cet émoi, laisser place à la peur ?
Ou emplir avec soin un verre de ce mal,
Se servir le poison, et le boire, quel régal !

Et passe le temps, lui, tranchant tel un sabre,
S’envole mes pensées dans les branches de l’arbre,
Une heure et puis deux, et passe le jour,
Et tombent mes rêves dans les bras d’un futur amour.

Et puis j’en suis rendue là, fidèle, à ma place,
Attendant, impatiente, de toi un signe, une trace,
Écrivant prudemment, à la lueur d’une bougie,
A quel point tu me plais, oui toi, mon bel ami.

E.

***